Hier tard dans la soirée, le junte Gabonaise conduite par le général Brice Oligui Nguema, a annoncé dans un communiqué que, l'ancien président Ali Bongo Odimba qui avait été séquestré lors du coup d'État du 30 août dernier, est désormais libre de se rendre en Europe.
En effet, les putschistes ont évoqué l'état de santé de l'ancien président, pour justifier la raison de la liberté lui accordée. Ali Bongo Odimba qui avait déclaré dans une vidéo un jour après le coup d'État, qu'il était séquestré dans la maison, loin de sa femme et ses enfants, est enfin libre. Les putschistes lui ont ouvert une porte de sortie, en vue d'aller se faire soigner.
À la différence de la situation du Niger, la junte Gabonaise, entretient des bonnes relations avec les occidentaux, notamment la France. Selon beaucoup d'analystes politiques africains, la France a fait de l'hypocrisie, en condamnant le coup d'État au Gabon, alors qu'elle est parfaitement d'accord avec la fin du règne du clan bongo au Gabon. La légitimité que le gouvernement français ne reconnaît pas à la junte nigérienne, il semble la reconnaître à la junte Gabonaise, alors que ce sont des situations similaires.
Rappelons qu'au niveau continental, le Gabon a reçu après le coup d'État, peu de sanctions, contrairement au Niger qui en a eu tout un tas. Le gouvernement civilo-militaire nigérien sous le leadership de son premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine, travaille de façon à obtenir la levée de certaines sanctions, pour assurer la survie de la population du Niger.
Antoine Betshindo
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