Séquestré depuis deux mois, le président déchu du Niger Mohamed Bazoum a sollicité l'aide du tribunal de la communauté des États de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO), afin de retrouver sa liberté et celle de sa famille.
La plainte a été déposée dans les instances de la CEDEAO par son avocat sénégalais Seydou Diagne, qui s'est confié à nos confrères de l'AFP.
«Nous demandons à la justice d'agir pour que le président Bazoum soit libéré. Au vu de la violation des droits politiques, que les actuelles autorités du Niger soient condamnées, et que la justice ouest-africaine travaille pour le rétablissement de l'ordre constitutionnel au Niger», a-t-il déclaré.
Très engagé à défendre son client, Seydou Diagne a révélé à la presse française, ce qui était écrit sur la quête déposée à la cour de justice de la CEDEAO.
« (...) il s'agissait là, de l'arrestation arbitraire, et de la violation de la liberté du président Mohamed Bazoum, de sa femme Haziza et de son fils Salem détenus avec lui au palais présidentiel», a indiqué l'avocat sénégalais.
Il y a lieu de préciser ici que, depuis le 26 juillet de cette année, le Niger a connu un coup d'État orchestré par le général Abdourahamane Tiani et ses pairs. Arrivés au pouvoir, les militaires avaient dès leur entame, séquestré le président Mohamed Bazoum et sa famille, lui qui actuellement exige que la justice soit rendue, estimant qu'avec le retour à l'ordre constitutionnel, son mandat pourrait continuer jusqu'au 02 avril 2026.
Antoine Betshindo
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