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Photo du rédacteurAfrodiaspo Media

Inondation en Libye : La situation sanitaire toujours inquiétante !

Après les inondations qui ont frappé la Libye, lesquelles ont causé la mort de milliers de personnes, le pays de Mohamed Kadhafi est préoccupé par la situation sanitaire. Le gouvernement libyen et le comité international de la Croix-Rouge (CICR) craignent des éventuelles épidémies, qui pourraient être la résultante de la vague d'inondations ayant rendue l'eau sale. Contrairement à ce que raconte la population sur les cadavres des personnes succombées par l'inondation, le CICR a confirmé que le problème se trouve au niveau de l'eau qui serait contaminée.


Yann Fridez le chef du comité international de la Croix-Rouge (CICR) en Libye a expliqué que le risque est au niveau de l'eau qui pourrait contaminer la population, et non les cadavres de ladite Inondation.


«Il y a un risque de contracter une maladie transmise par l'eau stagnante, mais ce risque n'est pas causé par les cadavres qui peuvent se trouver dans les rues, il n'y a pas de risque de contamination par les cadavres, mais il peut y avoir d'autres maladies, comme le choléra, qui peuvent survenir», a dit Yann Fridez, chef de la délégation du CICR en Libye.



Les victimes des catastrophes naturelles, un grand danger pour la santé


La Croix-Rouge et l'OMS ont démenti, les rumeurs selon lesquelles les dépouilles des victimes de catastrophes naturelles ne présenteraient pas de risque particulier pour la santé. Par là, ils ont rappelé de ne pas laisser de cadavre près des sources d'eau potable pour éviter une éventuelle contamination par les matières fécales.


De fait, le risque sanitaire vient plutôt des survivants qui peuvent propager des maladies, insistent les spécialistes de l'intervention d'urgence.


Une situation qui fait régner la confusion à tout le niveau. Après le démenti de la Croix-Rouge et l’OMS, c’est le tour de Croissant-Rouge libyen. Cité par le bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA), annonçant le samedi, qu’au moins 11 300 personnes étaient mortes, dont 10 100 portées disparues, dans la seule ville de Derna, située à l’est de la Libye, ravagée il y a près d’une semaine par des inondations sans précédent.


Le Croissant-Rouge libyen à son tour a démenti ce bilan aujourd’hui à la mi-journée. « Nous nous étonnons de voir notre nom mêlé à ces chiffres. Ils ajoutent à la confusion, à la détresse des familles des disparus », a déclaré son porte-parole, Taoufik Chokri.



Moïse Manyong

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