Arrêté depuis le 8 septembre dernier à l’aéroport de N’Djili, alors qu’il s’apprêtait à effectuer un voyage à Lubumbashi, le journaliste Stanis BUJAKERA TSHIAMALA est Accusé notamment de propagation de faux bruits et diffusion d'un document attribué à l'Agence Nationale de Renseignements (ANR) suite à la publication d’un article sur le site de Jeune Afrique dont il n'est pas l’auteur. Décision de la justice jugée d’arbitraire par plusieurs journalistes et membres de l'opposition. Interrogé à ce sujet, le chef de l’Etat Félix Tshisekedi a évoqué la séparation de pouvoir.
Alors que l’opposition parle de l'arrestation et détention arbitraire, le président de la République Démocratique du Congo Félix Tshisekedi dit ne jamais s’immiscer dans les affaires de la justice, « au nom de la séparation des pouvoirs ». Disant avoir de l’amitié pour le journaliste emprisonné.
Le chef de l'État congolais demande à ce qu’on laisse la justice faire son travail en Afrique comme c’est le cas en Occident. « Je ne serais pas le fossoyeur de la liberté des citoyens car étant moi-même issu d’un parti qui a subi les horreurs de la dictature ».
En effet, le maître Willy Wenga a de son côté éclairer l'opinion sur les divergences de vues, qui résultent de l'arrestation du journaliste stanis. Selon cet homme de droit, il n'y a rien d'arbitraire à l'arrestation et détention du journaliste Stanis Bukajera. Il a appelé l'opinion publique de laisser la justice faire son travail.
Rappelons qu’actuellement plusieurs vagues de réactions et de demande de libération sans condition pour ce reporteur de jeune Afrique battent leur plein dans plusieurs médias nationaux qu’internationaux.
Moïse Manyong
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