Une question qui subsiste dans les pays européens, notamment la France, l'Italie et l'Allemagne. Les migrants africains dans l'île de Lampedusa sont contraints dans le supplément qui ne garantit pas leurs conditions de vie. Accueilli par le couple présidentiel Français, le Pape François a vidé son sac sur cette question.
Le souverain pontife a trouvé injuste que l'Europe pense seulement sur «l'invasion» et «l'urgence» dans cette affaire, sans mentionner le vrai problème qui est «l'hospitalité» que cherchent ces migrants africains en Italie. Le représentant de l'église catholique romaine demande que ce dossier soit géré avec une responsabilité européenne capable de faire face aux difficultés objectives.
Âgé de 86 ans, l'autorité suprême de l'église catholique romaine, s'est adressée au président Emanuel Macron dans un long discours de la clôture des Rencontres méditerranéennes, qui est une occasion officielle de sa visite qui regorge 70 évêques et autant de jeunes venus du pourtour de cette mer marquée par la présence des trois grandes religions monothéistes.
Des propos colossalement forts dans un contexte d'hostilité croissante en Europe envers les candidats à l'exil et alors même qu'une nouvelle vague d'arrivées sur l'île italienne de Lampedusa a mis à l'épreuve la solidarité de l'Union Européenne. Par la même occasion, le souverain pontife a aussi plaidé pour une intégration des migrants plutôt qu'une assimilation, qui compromet l'avenir en augmentant les distances et en provoquant la ghettoïsation, l'hostilité et intolérance.
Le Pape sans mâcher les mots s'est exprimé d'ailleurs devant de nombreux responsables français et des institutions européennes, dont le ministre français de l'Intérieur Gérald Darmanin, qui avait affirmé mardi que la France n'accueillerait pas de migrants venus de Lampedusa, tandis que l'extrême droite fustigeaient une «submersion migratoire».
Notons que, le pape François a eu un tête-à-tête avec le président Emmanuel Macron, dont le gouvernement doit prochainement présenter une nouvelle loi sur l'immigration où la question de la régularisation des travailleurs sans-papiers fait débat. Il s'agit de la quatrième rencontre entre les deux hommes, qui entretiennent des relations cordiales et se tutoient.
Moïse Manyong
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