150 000 hectares ont été brûlé et au moins 26 personnes ont perdu la vie, tel est le bilan de l'incendie de cet été en Grèce. Les autorités locales expliquent que, les causes de la catastrophe sont multiples. Les moyens de lutte contre les incendies étaient clairement très limités précisément dans la région de Dadia.
Le président de la commune de Dadia, Illias Vintsis rend clair qu'ils ont étaient contraint à couvrir que les longues distances parce qu'ils avaient seulement 6 véhicules. «Nous avions beaucoup de brigades de pompiers, des unités à pied, mais aussi de nombreux véhicules. Et puis d'un coup, nous n'avions plus que 6 véhicules et ils ont été forcés de couvrir de longues distances, pour avoir le plus grand rayon d'action possible.» a précisé Illias Vintsis.
Quand à la directrice de la Société pour la protection de la biodiversité de Thrace, Dora Skartsi a précisé que la priorité était la protection des habitants et des infrastructures. «La priorité a été immédiatement donnée aux habitations et aux infrastructures. Et l'incendie a très vite menacé Alexandroupoli. Vous comprenez donc que la priorité a été donnée à cette ville et que le feu de forêt a été abandonné à lui-même, brûlant toute la végétation qu'il trouvait sur son passage.» a-t-elle renchéri
Signalons que, ces dernières années trop des bétails ont été disparus, et le manque de débroussaillage, d'entretien de la végétation a clairement favorisé la propagation des feux. Plusieurs personnes sur place pensent que, c'est à l'Etat d'intervenir directement.
Moïse Manyong
Commenti