À l'occasion de la Journée Internationale de la fin de l’impunité des crimes commis contre les journalistes, la communauté Journaliste en danger(JED), profite de l’occasion pour presenter le bilan de la liberté de la presse, sous le premier mandat du Président Félix Tshisekedi.
Les résultats de ces analyses mettent en exposition : 40 cas des violences physiques, 18 cas de fermetures de médias, et même interdiction des programmes politiques. Ce résultat inquiétant, crée des barrières sur la liberté d’expression des journalistes pour les élections qui se préparent.
Au moment où le journaliste Stanis Bujakera, directeur de publication adjoint de la presse en ligne Actualité.cd, et correspondant de jeune Afrique se retrouve au prison de makala depuis le 14 septembre 2023.
Ce professionnel des médias a été arrêté pour propagation des faux bruits dans l’assassinat de l’ancien ministre Chérubin Okende, dans un article signé par jeune Afrique le 31 août de cette année. En dehors de lui, il y a aussi d'autres journalistes incarcérés dans les prisons depuis bon nombre d'années.
Sur ce fait, le secrétaire général de JED, Tshivis Tshivuadi déclare : “Quels que soient les motifs avancés pour justifier l'de stanis Bujakera, tout laisse à croire que cette affaire est plus politique que judiciaire.
C'est la raison pour laquelle, JED demande au Président de la République, en sa qualité de Magistrat suprême, de lancer un signal fort pour marquer la fin de son premier mandat, en ordonnant la libération du journaliste Stanis Bujakera, victime d’un acharnement judiciaire.
Quand bien même les informations inexactes sont contraires à la loi, les journalistes veulent se sentir en sécurité, et veulent surtout plus le soutient des candidats pour l’exécution de la liberté d’expression.
Eureka Okoli
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