Les habitants de certains quartiers de Goma, notamment à Ndosho, katoyi et dans une partie du centre-ville, protestent contre la décision d'inhumer les victimes de la violente répression qui a eu lieu le 30 août dernier.
Ces manifestants reprochent au gouvernement d'inhumer les victimes sans répondre aux exigences posées à l'État par les familles endeuillées. Parmi ces exigences figure la libération de 143 fidèles de l'église Messianique Uwenzo wa neno wazelendo.
Les manifestants ont placé des barrières sur la route, ce qui a provoqué la paralysie des activités à Katoyi, office 1 et Ndosho. Ceci a provoqué la panique dans les écoles, préférant libérer les enfants par mesure de prudence.
Christian Badose, acteur politique local qui accompagnait les familles, déclare avec indignation : «Au lieu de chercher un apaisement entre les familles et l'État, voilà qu'ils nous bombardent de gaz lacrymogènes. Ces familles voulaient simplement voir les corps que l'État s'était engagé à exposer avec leur accord, mais ils les ont dispersées. Peut-on vraiment parler d'un état de droit en RDC?»
La société civile, qui avait récemment exhorté le gouvernement central à procéder à l'inhumation des corps des victimes dans un délai de 48 heures à compter du dernier jeudi, estime que l'État congolais devrait «organiser ces funérailles en étroite collaboration avec les familles des victimes.»
Sublime Lema
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