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Photo du rédacteurAfrodiaspo Media

Sommet des trois bassins forestiers : «Nous devons bannir l’hypocrisie entre nous», Félix Tshisekedi


Au Sommet des trois bassins forestiers auquel il a pris part à Brazzaville capitale de la République du Congo, le Président de la République Démocratique du Congo Félix Tshisekedi a, lors de son discours recadré ses camarades présidents et les personnes qui ont pris part dans cet événement. Le chef de l'État congolais n'a pas mis sa langue sur sa poche, il a crié sur la mouvaise manière de faire les choses avec hypocrisie et à dénoncer cette mauvaise manière .


«Nous devons bannir l’hypocrisie entre nous. Nous devons avoir le courage entre Africains de nous regarder les yeux dans les yeux, nous dire qu’on ne peut pas s’appeler frères et se poignarder dans le dos,» a déclaré Félix Tshisekedi.

Dans son discours profond sur cette même occasion, Félix Tshisekedi à aussi plaidé à la diversification des sources de financements climatiques comme mécanisme de gestion durable des massifs forestiers.

Le président de la RDC a notamment appelé au développement d’un marché de carbone juste et équitable : « la RDC entend mobiliser des financements adéquats pour minimiser son empreinte carbone et permettre de moderniser nos systèmes d’exploitations forestière, agricole et minière».


Le premier citoyen congolais n'a pas manqué à rappeler le rôle stratégique que joue la RDC dans la lutte contre les changements climatiques «avec plus de 62 % des forêts du bassin du Congo, environ 70 % de ses tourbières, plus de 52 % des réserves d’eaux douces de l’Afrique et sa méga biodiversité.»


Il sied de noter qu'avant de boucler son intervention au sommet des trois bassins forestiers, le garant de bon fonctionnement de la RDC a dénoncé l’agression sur subit son Pays , par la République du RWANDA sous couvert du mouvement des rebelles du M23. et il a lancé un appel à la paix et à l'unité en Afrique.


« Il se passe dans le Parc des Virunga, une des réserves naturelles les plus importantes au monde, un activisme armé qui met à mal cet écosystème. Cela n’a pas été décidé à Washington ou à Paris, mais en Afrique et plus précisément à Kigali, » a-t-il conclu.

Moïse Manyong

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