La plateforme électorale de l'opposition Lamuka via sa coordination des opérations électorales (COEL) a dans sa déclaration rendue publique le 07 septembre 2023, accusé le président de la commission électorale nationale indépendante, d'avoir privatiser le processus électoral, alors celui-ci appartient à toutes les parties prenantes.
Cette coordination des opérations électorales qui engage Lamuka, a dénoncé certains éléments à partir desquels la CENI se servirait pour rendre les élections moins crédibles. Elle cite: «La réception des listes irrégulières, la prolongation de l'enrôlement des électeurs hors délai, la suppression de certaines circonscriptions électorales pour les élections locales, et le refus de l'audit du fichier électoral par la mission d'observation électorale CENCO-ECC» a martelé la COEL.
À en croire l'opposition, Denis Kadima prépare la fraude électorale pour faire gagner ses siens. «M. Kadima s'est enfermé dans la logique de missionnaire, chargé d'organiser les élections frauduleuses, en faveur de Félix Tshisekedi et de l'union sacrée» peut-on lire dans cette déclaration.
Signalons que, l'opposant virulent Martin , n'a jusqu'alors pas déposé sa candidature, car n'étant pas convaincu de la crédibilité du processus électoral. Parmi les garanties qu'il veut pour être rassuré de la crédibilité des élections, se trouve l'audit du fichier électoral par un organisme certifié, l'instauration en toute urgence, d'un cadre de concertation entre la CENI et les parties prenantes au processus électoral.
Antoine Betshindo.
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