À côté des candidats de “grande renommée” comme Martin Fayulu, Moïse katumbi, Denis Mukwege, Augustin Matata et autres, la candidate malheureuse à la présidentielle de décembre 2018 et présidente de l'Alliance des Élites pour un Nouveau Congo (AÉNC), Marie-Josée Ifoku a, après le dépôt de sa candidature ce 05 octobre à la Commission Électorale Nationale Indépendante (CÉNI) trouvé des mots justes pour répondre à la question sur la notoriété des autres candidats. Jusque-là unique femme dans cette course à la présidentielle, Marie-Josée Ifoku trouve que la question doit être au niveau de la vision de chaque candidat et non aux individus.
« (...) Nous sommes à une époque où les citoyens aspirent à choisir une vision plutôt que des individus. Notre vision est celle de rompre avec le système de prédation par la nettoyage sûr au sein de la classe politique congolaise, afin de promouvoir la renaissance de la RDC. Je pense que cela nous donne toutes les chances de conduire ce pays. En 2018 déjà, j'ai mis en avant cette idée de rupture. La première naissance que nous avons connue en RDC est celle de l'État indépendant du Congo.» a déclaré Marie-Josée Ifoku.
Étant femme, Marie-Josée Ifoku a par ailleurs dénoncé l'esprit de ce qu'elle qualifie de “prédation” chez les dirigeants congolais depuis l'indépendance. La Présidente de l'AÉNC a par la suite démontré sa volonté de mettre fin à ce système par une vision du balayage des acteurs non crédibles, ce qu'elle appelle communément “la Kombolisation”.
«Malheureusement, l'esprit de prédation persiste à travers nos dirigeants, depuis l'indépendance jusqu'à ce jour. Il semble que le peuple congolais soit perçu comme une proie par ceux qui sont au pouvoir. Notre objectif est de mettre fin à ce système en proposant notre vision de la du renouvellement de la classe politique. Nous portons une vision claire susceptible de générer un véritable changement. Nous aspirons à la renaissance du Congo, et c'est en tant que femme que je pense être capable de le réaliser » a-t-elle ajouté.
Signalons que, Marie-Josée Ifoku a aussi eu une entrevue avec le président de la centrale électorale Dénis Kadima, au cours de laquelle la candidate malheureuse de la présidentielle de 2018 a exprimé son soutien au numéro un de la CÉNI en lui disant “qu'il est primordial de faire un nettoyage en profondeur au sein de la CENI”. Marie-Josée Ifoku espère que la présidentielle de décembre 2023 se déroulera selon les normes. «Après trois cycles électoraux marqués par des crises de légitimité, j'ose espérer que cette fois-ci, les choses se dérouleront conformément aux normes requises, et que les résultats seront publiés bureau de vote par bureau de vote ».
Moïse Manyong
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